Lancée il y a quinze mois, cette grande enquête visait à dresser un état des lieux dans tous les diocèses métropolitains pour aider à la préservation du patrimoine. En Aveyron, les États généraux du patrimoine religieux ont permis de faire l’inventaire « de toute la richesse et de la diversité de ce patrimoine ».
Quinze mois d’un long et minutieux travail d’inventaire dans toutes les paroisses, les églises du département afin de connaître et de mesurer très exactement « la richesse et la diversité de ce patrimoine ». Un travail de fourmis que Mgr Luc Meyer, évêque de l’Aveyron, un tenu à saluer. « Nous sommes parvenus, grâce au travail et à l’implication de chacun, à rendre un inventaire très précis de notre patrimoine. Ce qui montre aussi l’attachement des Aveyronnais à leurs églises et ce qui s’y trouve. »
Ce patrimoine, aussi bien matériel qu’immatériel, est « remarquable par sa quantité, sa qualité et sa diversité », complète l’évêque. D’après la synthèse établie à la suite de ce rapport, « il (le patrimoine) est un outil majeur d’attractivité touristique, de vitalité économique, de grandeur culturelle ». « En répondant à cette enquête, l’église en Aveyron souhaite prendre toute sa part dans la réflexion commune sur l’avenir de ce patrimoine précieux auquel elle est très attachée, du fait de l’histoire mais aussi comme outil pastoral pour aujourd’hui « .
968 lieux de culte répertoriés
Pour veiller à ce patrimoine, une commission, présidée par le vicaire général, le père Daniel Boby, a été constitué « autour d’experts qui ont montré leurs compétences dans leur domaine respectif ». Ainsi, 968 lieux de culte dont 750 églises communales ont été répertoriées. « À cela il faut ajouter les douze églises et 282 chapelles ou oratoires qui sont de propriété diocésaine et un édifice cultuel, propriété d’EDF. L’Aveyron compte également deux basiliques, neuf collégiales, 43 sanctuaires mariaux et 23 lieux de pèlerinages… » , énumère le père Daniel Boby.
Ces dernières années, dix-huit églises ou chapelles « en péril ont été restaurées et réouvertes au public ». « Preuve du grand attachement des Aveyronnais à leur patrimoine culturel, se réjouissent les responsables de l’église en Aveyron. Ces restaurations ont pu se faire notamment grâce à des associations qui se sont constituées autour de ces édifices en périls. »
Le rôle des bénévoles qui font vivre l’Église (environ 1 200) qui veillent « sur ces édifices tout au long de l’année » a également été souligné par l’évêque de l’Aveyron.
Reliques remarquables
Concernant l’inventaire du mobilier, le chantier est toujours en cours. Il s’agit pour l’Église aveyronnaise de répertorier l’orfèvrerie liturgique, les textiles, les reliques, les archives et créations contemporaines. Un inventaire national a été réalisé, lors de la séparation des Églises et de l’État en 1906. Il est d’ailleurs consultable aux Archives départementales. « Nous souhaiterions faire appel à un contrat civique pour avancer sur cet inventaire, confie Thierry Ducret, économe diocésain, qui fait partie de la commission. Dans un même temps, une liste des objets, meubles et immeubles par destination, inscrits ou classés, dans le département, a été établi. »
Parmi cette liste, non exhaustive, du patrimoine mobilier retrouvé : les créations contemporaines de Nicolas Greschny, de Pierre Soulages à Conques ou encore d’Hervé Vergnes, mais également des reliques remarquables comme « du bois de la Croix, des épines la couronne du Christ, un soulier de la Vierge… Ces reliquaires peuvent être inscrits ou classés monuments historiques, propriété des communes mais les reliques appartiennent à l’Église catholique et sont invendables », précise l’économe. diocésain.
Restaurateur du patrimoine
Les membres de la commission se sont également penchés sur le patrimoine immatériel de l’Aveyron. Celui-ci est également riche en manifestations : célébrations de Sainte-Foy-de-Conques, de la Saint-Fleuret à Estaing, de la Sainte-Epine-à-Sainte-Eulalie-d’Olt, etc.
Au-delà de cet inventaire, la question de l’entretien et de la restauration de ce patrimoine reste entière. « Sur certains points, en particulier lors de la restauration d’édifices, la société civile s’est emparée de ces chantiers. Un cercle assez vertueux s’est ainsi mis en place avec cet attachement de la population pour son patrimoine », se félicite M.gr Luc Meyer. Pour les municipalités, les chantiers peuvent aussi être coûteux. D’autant que certaines communes ont plusieurs édifices religieux sur leur territoire.
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Soit le nombre de rencontres organisées entre le diocèse et les maires de l’Aveyron, du 12 janvier au 25 septembre. Durant deux heures, l’évêque Mgr Luc Meyer a échangé avec les élus sur de nombreux sujets, notamment la loi de séparation des Eglises et de l’Etat.
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